« Les 24 bonnes pratiques » devraient permettre de clarifier le rôle du réviseur d’entreprises dans la survie des organisations après le COVID

Les partenaires sociaux et les réviseurs d’entreprises renouvellent leur accord sur les "24 bonnes pratiques" pour le Conseil d'entreprise

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Bruxelles, 23 septembre 2021

Pour un dialogue social réussi au sein des entreprises, il est crucial que des informations précises, fiables et compréhensibles soient disponibles pour toutes les parties prenantes. Les informations économiques et financières (IEF) sont soumises aux représentants des travailleurs par la direction de l'entreprise. Le réviseur d’entreprises vérifie l'exhaustivité et la qualité des IEF et est chargé de les clarifier. Le chef d'entreprise, les représentants des travailleurs et les réviseurs d’entreprises opèrent donc dans une relation triangulaire permanente, dans l'intérêt de la direction et des salariés.

Afin de rendre l'intervention du réviseur au sein du conseil d'entreprise aussi efficace que possible, les représentants de la FEB, de l'UNIZO, de la FGTB, de la CSC, de la CGSLB et de l'Institut des Réviseurs d’Entreprises (IRE) se sont à nouveau assis autour de la table (virtuelle) pour mettre à jour le guide contenant les " 24 bonnes pratiques " qu'ils avaient déjà élaboré une première fois en 2015.

Fernand Maillard, vice-président de l’IRE : "Il ne s'agit pas d'une nouvelle norme ou d'un nouveau règlement, mais plutôt d’un guide contenant quelques conseils pratiques qui servira de document de référence pour les partenaires sociaux, les membres des conseils d'entreprise et le réviseur d’entreprises. Suivre ces conseils pratiques devrait permettre d'optimiser le dialogue social au sein des entreprises. Je suis très heureux qu'un consensus ait pu être trouvé entre les partenaires sociaux et que nous puissions promouvoir le dialogue social grâce à cet outil".

Les IEF sont fournies et expliquées au sein du conseil d'entreprise. Le réviseur d’entreprises a pour mission légale de certifier ces informations et de fournir des explications complémentaires aux membres du conseil d'entreprise. Ainsi, les représentants des travailleurs acquerront une meilleure compréhension de la situation économique, financière et sociale de l'entreprise et des conséquences possibles des décisions, des perspectives et des résultats sur l'emploi. Cela leur permet ensuite de remplir correctement leur devoir d'information envers les travailleurs.

Une mise à jour de la version de 2015 était en effet nécessaire. Bien que celle-ci fût largement utilisée, les syndicats ont depuis reçu de nombreuses questions, notamment sur les informations que les employeurs doivent fournir et sur le rôle du réviseur dans ce domaine. Par exemple, le rôle didactique du réviseur dans les entreprises faisant partie d'un groupe a été clarifié, et l'attention a été portée sur les conventions collectives de travail en matière d'emploi et de fermeture d'entreprises.

Le COVID peut être une autre raison qui explique cette mise à jour. Des clarifications étaient manifestement nécessaires par rapport au rôle du réviseur dans le cadre de la continuité de l'entreprise.

Cliquez ici pour télécharger le communiqué de presse intégral

PDF 199 KB

Téléchargez ici les "24 bonnes pratiques"

Contact presse

Jan Laplasse, chef de service communication, IBR | j.laplasse@ibr-ire.be | 0485/702534

Bart Vandesompele

Senior PR Consultant, Befirm

Share

Derniers articles

Website preview
Umicore, VPK Group and VUB were awarded best impact sustainability reports by the audience
Record turnout for this year’s ceremony of the Awards for Best Belgian Sustainability Reports
ibr.prezly.com
Website preview

Recevez des mises à jour par e-mail

En cliquant sur « S'abonner », je confirme avoir lu et accepté la Politique de confidentialité.

À propos de IBR

L’Institut des Réviseurs d’Entreprises (IRE) est une organisation professionnelle créée par la loi qui soutient le réviseur d’entreprises dans l’accomplissement de son rôle crucial dans le système économique et social, à savoir celui d’un expert financier qui, par son indépendance et son intégrité, est un maillon essentiel dans la création de la stabilité économique et de la confiance de l’ensemble des acteurs. Les principales tâches de l’IRE consistent notamment à fournir des services et offrir une formation permanente aux réviseurs d’entreprises ainsi que d'organiser l’accès à la profession de réviseur d’entreprises. La profession est soumise à une supervision publique indépendante qui est confiée depuis le 1er janvier 2017 au Collège de supervision des réviseurs d’entreprises, laquelle participe directement à la confiance du public dans la fiabilité des états financiers des sociétés et des organisations.

Le réviseur d’entreprises est l’auditeur légal en Belgique. Il est un expert indépendant au service des entreprises, des pouvoirs publics et de nombreux organismes du secteur non-marchand. L’objectif principal est d’assurer la fiabilité des comptes annuels ou des comptes consolidés, dont les utilisateurs attendent qu’ils donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de l’entité. Outre son rôle de gardien de la qualité de l’information contenue dans les comptes annuels, le législateur a confié réviseur d’entreprises bien d’autres missions à l’occasion de chaque événement important jalonnant la vie de l’entreprise. Dans des situations de conflits d’intérêts ou d’intérêts divergents, le réviseur d’entreprises jou le rôle d’arbitre indépendant. Il crée, en travaillant en toute indépendance et dans l’intérêt général, une relation de confiance nécessaire avec ses clients et les parties prenantes. La fiabilité des informations et la confiance constituent les conditions préalables et indispensables à la croissance et la prospérité de notre économie.

www.ibr-ire.be - info@ibr-ire.be